Abondon.

Je sens se poids sur mon dos qui ne cesse de me rapprocher du sol. Comme si je devais m’agenouiller devant la douleur.

Sur la route de l’abandon, mon corps se traîne le long de cette route enfouie dans l’obscurité. Mes pensées accouplées de mes sentiments s’envolent, et tombent. Tous se dispersent et se perdent,  au point de s’entremêler aux cailloux qui se trouvent sous mes pieds. Je me sens lasser, vide et perdu. Je marche paralysé, mais sans jamais m’arrêter ni même sans savoir ou je vais me retrouver. Et dans quel état ? Puisque je suis déjà tellement fatiguée… je sens se poids sur mon dos qui ne cesse de me rapprocher du sol. Comme si je devais m’agenouiller devant la douleur. Les jours passent et deviennent de plus en plus longs, tous bercés de souvenirs, ils m’achèveront. Des larmes remplies de couleurs et de notes, glisseront le long de mes joues. Elles ne s’arrêteront que lorsque mes yeux se fermeront d’épuisement. Elle s’arrêteront lorsque mon corps ne criera plus présent.

Sur la route de  l’abandon tu m’as laisser t’es dire en suspens.

Sur la route de l’abandon tu m’as enlevé tous mes espoirs.

Mais ce soir, la gorge nouée, les pensées agitées mon âme te prie, mais mon corps ne cris plus présent.

2 commentaires sur « Abondon. »

Laisser un commentaire